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Programme > Sessions Scientifiques Description des sessions
Les services écosystémiques (au sens du Millenium Ecosystem Assessment, 2005 [1]) recouvrent les bénéfices que les sociétés humaines tirent des écosystèmes, regroupés en quatre catégories: (i) les services d’approvisionnement, comme les aliments ou l’énergie, (ii) les services de régulation, qui comprennent la qualité de l’eau ou le climat, (iii) les services d’appui ou de soutien, regroupant par exemple les cycles de nutrition et la formation des sols et (iv) les services culturels, esthétiques, récréatifs ou spirituels. Cette session vise à montrer comment les Zones Ateliers et les Observatoires de la Zone Critique s’approprient ces concepts en mettant en avant les apports mais également les limites liées à l’utilisation des services écosystémiques au croisement des approches centrées sur la biodiversité et celles biogéochimiques ou géophysiques. [1] Millennium Ecosystem Assessment, (2005). Ecosystems and Human Well-being: Synthesis, Island Press, Washington DC.
Tempêtes dévastatrices, orages ultra-violents, canicules et sécheresses prolongées, vagues-submersion font partie des risques environnementaux les plus connus du grand public du fait de leurs impacts sur les sociétés, sans parler de ceux liés aux accidents technologiques majeurs. D’autres risques, en revanche, sont moins visibles du fait de leurs répercussions à long terme ou de leurs impacts moins spectaculaires mais également de la difficulté de les caractériser et les évaluer : réduction des ressources en eau, présence sur le long terme de métaux et de micropolluants organiques dans les écosystèmes aquatiques, modification des écosystèmes et des habitats conduisant à une baisse de la biodiversité ou à la diffusion d’espèces envahissantes ne sont que quelques exemples. Cette session vise à présenter l’apport spécifique des Zones Ateliers et des Observatoires de la Zone Critique pour d’appréhender les risques dans leur complexité et leurs différentes phases (prévention, gestion de la crise…).
A l’interface entre écosystèmes et sociosystèmes, le concept de socio-écosystème est fortement intégrateur, mais la convergence entre les approches bio ou éco-physico-chimiques, biologiques (écologiques) et sociales demeure un défi visant à mettre l’homme et ses sociétés dans le système. L’objectif de cette session est notamment de faire un point sur le niveau d’intégration de la recherche en Sciences Sociales (au sens large) dans les LTER (françaises ou internationales), d’identifier les lacunes de connaissance et d’envisager de manière prospective les étapes à franchir pour intégrer pleinement la recherche sur les socio-éco-systèmes et ses objectifs dans les LTER, qu’elles soient internationales ou françaises.
L’objectif de cette session est de réfléchir à la capacité de la recherche menée au sein des LTSER à produire de la connaissance dont les domaines d’application sont i) l’aide à la décision des pouvoirs publics ou politiques publiques, en considérant notamment les liens complexes existant entre les aspects sociaux, biophysiques et biogéochimiques au sein d’un socio-éco-système ii) la mise en place de pratiques de gestion innovantes, en décortiquant les conflits latents entre différentes pratiques iii) le renouvellement du point de vue sur la gouvernance, en tant que moteur essentiel de la gestion des ressources et ce faisant d’une transition durable.
L’objectif de cette session est de discuter en quoi les résultats, projets en cours, bases de données et réseaux liés au réseau ILTER peuvent contribuer aux initiatives actuelles de recherche à l’échelle mondiale (par exemple, l’évaluation liée à l’azote dans le cadre des projets INMS). Les concepts généraux, les orientations de recherche, les diverses perspectives de collaboration et des cas d’étude régionaux ou locaux en lien avec ces initiatives seront présentés.
L’impact anthropogénique sur les cycles biogéochimiques globaux est évident pour de nombreux éléments et substances. Cette session vise à montrer comment les suivis à long terme des écosystèmes et de la zone critique sont cruciaux, non seulement pour mieux comprendre le comportement et la trajectoire des écosystèmes et agrosystèmes mais aussi pour identifier les processus clés et les rétroactions entre les composants physiques, biologiques et sociétaux.
Cette session est dédiée au développement, à l’utilisation et au potentiel des capteurs environnementaux, de tout type (biologique, chimique, physique, sociologique, etc.) dans notre communauté scientifique.
Cette session est dédiée à tout sujet qui ne trouverait pas sa place dans les sessions thématiques proposées ci-dessus. Vue générale |
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